
Mon virage vers une pâtisserie saine
Entre découvertes et déclics gourmands
Depuis toujours, la pâtisserie a été pour moi une source de joie, d’expression, de transmission.
Mais au fil du temps, j’ai senti que quelque chose n’était plus aligné.
J’avais envie de continuer à faire plaisir, à créer, à savourer… tout en respectant davantage mon corps et mes valeurs. Alors j’ai commencé à créer des recettes moins sucrées (plus de goût, moins de sucre, tu connais)
Et depuis quelques temps, ça trotte dans ma tête : j’ai décidé de me lancer dans une transition – repenser ma façon de faire de la pâtisserie, pour explorer une gourmandise plus saine, à indice glycémique bas, sans sucres ni farines raffinés.
Je te raconte ce chemin emprunté récemment, sans prétention mais avec beaucoup de sincérité.
Pourquoi j’ai ressenti le besoin de changer ma façon de faire de la pâtisserie
Pendant longtemps, je n’ai rien remis en question.
Je faisais des gâteaux comme on me l’avait appris durant ma formation en CAP, avec du sucre blanc, de la farine T45, du beurre et des œufs. Et c’était bon !
Mais peu à peu, j’ai commencé à percevoir les limites de cette approche. Mon palais s’est lassé du goût trop sucré. J’ai eu envie de plus de subtilité, plus de sens.
Au fur et à mesure de ma carrière, j’ai commencé à créer des desserts moins sucrés et encore plus quand j’ai créé Le Dessert d’Abord et que je me suis lancée en tant que formatrice en pâtisserie.
Autour de moi, certaines personnes sont diabétiques. Moi aussi, j’ai ressenti que le sucre raffiné ne me faisait pas que du bien.
Cela m’a poussée à m’interroger : et si on pouvait repenser nos classiques pâtissiers ?
Et si on pouvait allier plaisir et équilibre sans rien sacrifier ?
Et si nos desserts et pâtisseries pouvaient être réinventés et adaptés ?
Mes premières découvertes dans l’univers de la pâtisserie saine
J’ai commencé par ce que je fais toujours quand une passion naît : chercher, lire, observer.
J’ai ressorti des livres que j’avais depuis des années (que je n’avais jamais ouverts ou très rarement).
J’ai exploré les blogs, suivi des cheffes inspirantes. Et j’ai découvert tout un univers de pâtisserie saine, basé sur des ingrédients à indice glycémique plus bas et sur une autre vision du plaisir.
J’ai appris qu’on pouvait sucrer autrement : avec du sucre de coco, du sirop d’agave par exemple… J’ai aussi plongé dans le monde passionnant des farines alternatives : petit épeautre, blé complet, sarrasin, … Chacune a ses propriétés, ses textures, ses nuances.
Et surtout, j’ai compris que pâtisser sain, ce n’est pas juste “remplacer” un ingrédient. C’est repenser la structure d’une recette. Observer, ajuster, comprendre.
C’est une autre manière de penser le plaisir car la pâtisserie c’est de la chimie.
L’expérimentation : apprendre en testant, rater, recommencer
Depuis que j’ai entamé ce virage vers une pâtisserie plus saine, je découvre peu à peu comme un nouveau langage.
Je teste, j’observe, je goûte, je rate parfois (souvent !).
Pour commencer, je suis partie sur des bases simples : cookies, brownies, madeleines.
Chaque test avec des ingrédients différents de ceux dont j’ai l’habiture est l’occasion d’observer et d’apprendre : la façon dont une farine absorbe l’humidité, comment le sucre de coco colore une pâte, ou comment une absence de gluten modifie une texture.
Ce virage me rend plus attentive, plus présente dans ma façon de faire de la pâtisserie.
Je ne reproduis plus machinalement des gestes appris : je crée, j’adapte, je ressens.*
C’est une pâtisserie qui me demande un peu plus de conscience, car moins automatique pour moi.
Evidemment tout cela ne se fait pas en un claquement de doigts.
On avance au fur et à mesure et c’est incroyablement Et c’est incroyablement stimulant !
Me former pour aller plus loin (et mieux transmettre)
Tester, c’est bien. Mais comprendre, c’est mieux. C’est pourquoi j’ai décidé de suivre une formation en pâtisserie IG bas. Pour aller plus loin dans la technique, mais aussi dans la transmission.
Car au-delà des recettes, j’ai envie d’accompagner celles qui veulent changer leur façon de pâtisser sans se sentir perdues.
Comprendre l’équilibre nutritionnel, adapter une base classique, maîtriser les alternatives… Ce sont des savoir-faire que je veux intégrer avec rigueur pour mieux les partager ensuite, pour les transmettre façon fiable et bienveillante.
Je montrerai les créations réalisées en formation dans un prochain article !
Me former, c’est un moyen de me sentir légitime, mais aussi de pouvoir proposer des recettes sûres, simples et savoureuses — sans sacrifier la santé.
Ce que cette transition m’apporte déjà (au-delà de l’assiette)
Je suis encore au début de cette aventure, mais elle a déjà transformé beaucoup de choses en moi. Je me sens plus en paix, plus curieuse, plus libre.
Je me sens plus alignée, plus curieuse.
Je n’ai pas abandonné la pâtisserie classique : je l’ai enrichie d’une autre dimension, plus douce, plus consciente et plus cohérente avec mes besoins du moment.
Ce n’est pas un renoncement, c’est une réinvention pour aller vers une pâtisserie qui fait du bien au corps, sans renier le plaisir, ni la gourmandise.
J’apprends à me faire plaisir autrement, sans excès, sans culpabilité. Et ça, c’est une révolution.
Une transition à vivre ensemble
Si toi aussi tu ressens cet appel à faire de la pâtisserie autrement — avec plus de sens, plus de douceur, plus de respect pour ton corps — sache que tu n’es pas seule.
Je partagerai mes essais, mes réussites et mes échecs, toujours avec sincérité.
Rejoins-moi et abonne-toi à ma newsletter pour suivre ce chemin pas à pas… et peut-être entamer, toi aussi, ta propre transition vers une gourmandise plus juste et plus saine.