Pâtisser, c’est bien plus que mélanger des ingrédients.
C’est transmettre, créer du lien, partager des souvenirs — et parfois même recevoir en retour.
Durant l’année scolaire écoulée, j’ai eu le plaisir d’animer un cycle d’ateliers pâtisserie en collectivité, au sein d’un centre social et culturel.
Des ateliers pensés pour accompagner les mamans dans la préparation de goûters et petits déjeuners maison, sains et accessibles.
Une expérience humaine et gourmande, que je partage aujourd’hui.
L’art de transmettre en pâtissant : retour sur une année d’ateliers
Depuis plusieurs années, j’accompaggne les femmes dans la découverte de la pâtisserie et du fait maison.
Alors quand une collectivité m’a contactée pour imaginer des ateliers pâtisserie et mettre en place un cycle d’ateliers sur les petits-déjeuners et goûters faits maison, j’ai dit oui sans hésiter !
Chaque mois, nous nous sommes retrouvées avec un groupe de maman dans la cuisine d’un centre socio-culturel à Epinay-sur-Seine (93) pour apprendre à faire autrement.
Moins de sucre, des produits bruts, des recettes accessibles et adaptables au quotidien des familles.
Au-delà des ingrédients, c’est un nouvel état d’esprit que je proposais : celui du « fait maison », de la fierté de faire soi-même, et du plaisir de partager ce qu’on a préparé avec amour.
Ces ateliers étaient aussi l’occasion pour moi d’expliquer comment lire une étiquette et détecter les produits à éviter.
Goûters et petits-déjeuners maison : une thématique dans l’air du temps
La thématique des goûters et petits-déjeuners maison s’est imposée naturellement avec un public de mamans.
L’idée ? Montrer qu’on peut faire simple, bon et sain sans passer des heures en cuisine, parce qu’ils rythment la journée des enfants, parce qu’ils sont souvent les premiers à être remplis d’additifs, de sucres cachés et d’ingrédients ultra-transformés.
J’ai animé un cycle d’ateliers sur l’année scolaire avec un atelier par mois dédié aux goûters et petits déjeuners faits maison.
Chaque atelier était une nouvelle occasion d’échanger, de tester, de goûter, de s’entraider.
L’objectif n’était pas de viser la perfection, mais de repartir avec des idées concrètes à refaire chez soi, avec fierté.
Nous avons réalisé ensemble des recettes faciles et simples à refaire à la maison : madeleines, des muffins moelleux, du granola maison, de la pâte à tartiner et bien d’autres.
Et surtout, chacune pouvait repartir avec les fiches recettes, des astuces et le courage de tester à la maison, souvent avec les enfants à leurs côtés.
La transmission des bases saines, accessibles et gourmandes
Au fil des ateliers, j’ai partagé ce que je sais faire de mieux : adapter la gourmandise aux besoins du quotidien.
Nous avons parlé index glycémique, choix de farines, textures, astuces pour sucrer moins sans rien sacrifier au goût.
Ce que j’ai vu surtout, c’est la fierté sur les visages quand les mamans réalisaient qu’elles pouvaient, elles aussi, proposer un goûter maison à leurs enfants. Un goûter simple, bon, économique… et sain.
C’est cette autonomie, cette confiance retrouvée que je veux continuer à transmettre à travers mes ateliers pâtisserie en collectivité.
Quand la transmission devient réciproque : la magie du dernier atelier
Le dernier atelier de l’année restera, pour moi, un moment inoubliable.
Nous avions prévu de préparer une recette sucrée, et j’avais demandé également à ces mamans de partager à leur tour un savoir-faire qui leur est cher : la préparation de galettes msemen, ces crêpes feuilletées traditionnelles qu’on savoure souvent au petit-déjeuner ou avec un thé.
Après avoir réalisé la recette de sablés diamant prévue ce jour-là, nous avons inversé les rôles et c’est moi qui suis devenue élève pour un moment.
Nous avons façonné la pâte ensemble, ri autour des gestes techniques, et surtout dégusté les msemen tout chauds, nappés de miel et accompagnés d’un thé à la menthe.
Un moment suspendu, simple, généreux.
À la fin de l’atelier, elles m’ont offert un magnifique bouquet de fleurs, une attention qui m’a beaucoup touchée et qui symbolise parfaitement l’esprit de ces ateliers : la réciprocité, la bienveillance, le partage.
Des ateliers de pâtisserie pour les collectivités : créer du lien avec simplicité
Si je partage aujourd’hui cette expérience, c’est aussi pour rappeler que mes ateliers ne s’adressent pas qu’aux particuliers.
Je propose des formats sur-mesure pour les structures comme les centres culturels, les centres sociaux, les médiathèques, les mairies ou les associations.
Chaque atelier est pensé pour être accessible, convivial, adaptable selon les publics (enfants, adultes, familles).
Mon approche repose sur l’éducation alimentaire, la bienveillance, et bien sûr… la gourmandise.
Les ateliers pâtisserie en collectivité sont bien plus que des cours culinaires.
Ils sont une bulle de respiration dans le quotidien chargé des participantes. Un moment pour se poser, créer ensemble, se sentir fière de soi, échanger, rire.
C’est cette dimension humaine qui me passionne : la pâtisserie devient un prétexte pour tisser du lien, apprendre à se connaître, et construire une confiance qui dépasse les recettes.
Que ce soit pour sensibiliser, transmettre ou tout simplement partager un bon moment autour d’un tablier, mes ateliers de pâtisserie en collectivité sont une belle manière de faire vivre la pâtisserie autrement.
La pâtisserie comme levier de lien social et de transmission
Plus qu’une activité gourmande, la pâtisserie peut être un formidable levier de transformation.
Apprendre à faire maison, comprendre ce qu’on met dans nos gâteaux, partager ses traditions, prendre confiance en soi, être créative, entre autres.
Envie de proposer ce type d’ateliers dans votre structure ?
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