Pâte à choux facile : 6 astuces pour des choux dodus

Pâte à choux facile : 6 astuces pour des choux dodus

As-tu déjà préparé de la pâte à choux et obtenu un résultat qui ne te convenait pas ? Choux trop mous, pas assez gonflés…

Ici, tu trouveras 6 astuces pratiques pour une pâte à choux réussie, c’est parti !

 

Juste avant, je te partage ma recette de pâte à choux : 

Ingrédients : 50 g d’eau ; 20g de beurre ; 1 g de sel ; 2 g de sucre ; 30 g de farine ; 1 œuf 
Préparation

  • Battre l’œuf.
  • Dans une casserole, faire chauffer l’eau, le sucre, le sel et le beurre.
  • A l’ébullition, retirer la casserole du feu, y verser la farine en une fois ; mélanger énergiquement pour avoir une pâte homogène.
  • Remettre la casserole sur le feu et dessécher la pâte jusqu’à ce qu’elle forme une boule qui ne colle plus à la casserole et qu’on ne voit plus de vapeur s’échapper. On vient de faire une panade.
  • Débarrasser la panade dans un saladier, incorporer l’œuf petit à petit.  Signe que la pâte est prête : elle forme un « V » en soulevant une partie avec la spatule.
  • Dresser les choux selon la forme désirée.

Cuisson

  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Enfourner pendant 15 à 25 minutes en fonction de la taille (à adapter selon ton four).

Astuces

💡 Astuce # 1 : couper le beurre en morceaux
Pourquoi est-ce essentiel ?

Lorsque tu prépares une pâte à choux, l’un des secrets pour garantir une texture parfaite réside dans l’intégration homogène du beurre.
On veut que le beurre soit totalement fondu avant l’ébullition du liquide.
Si tu laisses le beurre en gros morceaux, il risque de ne pas fondre assez rapidement avant ébullition.
En coupant le beurre en petits morceaux, tu assures une fonte rapide, ce qui te permettra d’obtenir une pâte parfaitement lisse et homogène.

💡 Astuce #2 : retirer la casserole du feu pour ajouter la farine
Pourquoi est-ce crucial ?

Lorsque tu ajoutes la farine à ton mélange liquide, il est important de retirer la casserole du feu au préalable.
Si l’eau ou le lait reste sur le feu pendant cette étape, elle continue de chauffer et risque de s’évaporer, ce qui modifie les proportions de ta recette.
Une perte de liquide pourrait rendre ta pâte trop sèche, et altérer la texture et la consistance de la pâte à choux.
En retirant la casserole du feu, tu garantis que le mélange reste stable, et tu préserves les bonnes proportions pour une panade parfaitement réussie.

💡 Astuce #3 : jeter la farine en une fois et mélanger énergiquement
Pourquoi est-ce indispensable ?

Lorsque tu ajoutes la farine, fais-le d’un coup, sans hésitation !
Cela permet d’éviter que la farine ne se mélange mal et forme des grumeaux.
Si tu ajoutes la farine progressivement, tu risques de créer des amas qui seront difficiles à dissoudre, et ta panade ne sera pas homogène.
En versant la farine d’un seul coup et en mélangeant immédiatement et énergiquement, tu obtiens une panade lisse et homogène.

💡 Astuce #4 : débarrasser la panade dans un récipient
Pourquoi est-ce essentiel ?

Une fois ta panade prête, il est crucial de la débarrasser dans un autre récipient.
Si tu la laisses dans la casserole encore chaude, la chaleur résiduelle risque de cuire les œufs dès leur incorporation, ce qui pourrait les transformer en œufs brouillés.
Ce n’est pas ce qu’on veut ! L’objectif est que les œufs se mélangent à la panade pour obtenir une pâte lisse et homogène (oui, encore une fois, « homogène », c’est vraiment la clé !).

💡 Astuce #5 : ajouter les oeufs petit à petit et pas en une fois
Pourquoi est-ce essentiel ?

L’incorporation des œufs est une étape délicate pour obtenir la consistance parfaite de la pâte à choux.
En les ajoutant progressivement, tu peux mieux ajuster la texture de ta pâte, en t’assurant qu’elle soit « ni trop molle, ni trop dure ».
La quantité d’œufs à ajouter dépend de plusieurs facteurs : qualité de la farine, fermeté de la panade. Si ta panade est plus ferme, tu auras besoin d’ajouter plus d’œufs pour l’assouplir, tandis que si elle est déjà assez fluide, tu pourras t’arrêter avant d’atteindre la quantité totale d’œufs prévue.
Cette méthode te permet de contrôler la consistance et d’éviter une pâte trop liquide ou trop dense.

💡 Astuce #6 : ne pas ouvrir la porte pendant la cuisson ?
Pourquoi est-ce crucial ?

Lorsque tu as enfourné tes choux, il est essentiel de ne pas ouvrir la porte du four pendant la cuisson.
Si tu le fais, un appel d’air va se créer, ce qui risque de faire échapper toute la vapeur d’eau présente dans les choux.
Résultat : les choux perdront leur volume et risquent de retomber, car la pâte, encore trop humide, ne pourra pas tenir.
Ils ne seront pas assez cuits pour rester gonflés.
Tu pourras ouvrir la porte pendant 3 secondes, seulement lorsque les choux seront déjà dorés, pour faire échapper l’excédent de vapeur.
Cela évite de perturber la cuisson tout en assurant une pâte aérée et bien gonflée !

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Farine avec ou sans gluten, comment s’y retrouver ?

Farine avec ou sans gluten, comment s’y retrouver ?

La farine est un élément de base en pâtisserie : pâte sucrée, pâte à choux, biscuits, cakes et j’en passe, on la trouve partout !

Quand on parle de « farine », sans précision on fait référence à la farine de blé ou de froment.

Il existe plusieurs sortes de farines mais selon leur degré de raffinage elles n’auront pas le même usage.

Choisir la bonne farine, c’est la garantie pour réussir une recette. Petit tour d’horizon dans le monde de la farine !

La farine (de blé, donc) est produite à partir de blé dit « tendre », autrement appelé le froment. Il vient en opposition avec le blé « dur » qui servira lui plutôt pour la semoule, le boulgour, les pâtes…

J’ai d’ailleur pu visiter Le Moulin des Gourmands en Vendée. Je connaissais le principe de la fabrication de la farine mais ça a été très instructif de voir de moi-même et surtout dans un moulin « à l’ancienne ».
Ci-dessous

  1. Le moulin
  2. La « salle des machines », là où les grains sont moulus entre 2 épaisses roues en silex
  3. Le tamis où la farine est filtrée selon la qualité, la pureté qu’on veut obtenir. 
meule du moulin
tamis à farine

T45, T55, T110 kézako ?

C’est là où l’étape de filtrage et l’utilsation de différentes tamis intervient.

Tu as sûrement déjà vu sur les paquets de farine la mention T45 ou T55, les plus courantes et les plus utilisées en pâtisserie.

Le nombre après le « T » renseigne sur le degré de transformation des grains de blé.
Plus le nombre est petit, plus la farine est raffinée. Et plus la farine est raffinée, plus les grains ont été broyés finement et passé par un tamis à grille très fine.

La farine T45 est la plus « pure » c’est-à-dire que les grains ont été débarrassés de leur enveloppe, le son.
Au contraire un nombre plus élevé indique une transformation moins importante et la farine aura gardé une bonne partie du son des grains, ce qui la rend moins blanche.
La farine la moins transformée est la farine T150.

En résumé, on trouve les farines suivantes : T45, T55, T65, T80, T110 et T150.

Voilà pour les différents types de farines de blé.

 

Et le gluten dans tout ça ?

Le gluten est un protéine qui apporte de l’élasticité à une pâte. Il permet également de « donner de la force » pour bien lever. Lorsque le gluten est mélangé avec de l’eau (ou un produit en contenant) il va former ce qu’on appelle le « réseau glutineux » qui va permettre de faire lever les pâtes en emprisonnant des bulles d’air produites par la levure.

Le choix de la farine est également important ici : en effet, les farines qui contiennent le plus de gluten sont les farines qui ont un indice « T » faible, T45 et T55.

Maintenant que l’on connait ces deux propriétés de la farine, on se doute que le choix de la bonne farine va être primordial selon la recette à réaliser !

 

Quelle farine pour quel usage ?

On a vu juste avant que les farines (de blé !) sont catégorisées par le lettre T suivie d’un nombre.

Farine  T45

C’est une farine dite « blanche » qui est riche en gluten ; elle est utilisée dans de nombreuses recettes de pâtes pour obtenir une pâte qui va lever ou une pâte élastique.
On l’utilisera pour les pâtes levées (brioche), la PLF (pâte levée feuilletée, pour les viennoiseries), préparations contenant de la levure fraiche, mais aussi les pâtisseries fines comme les madeleines, les financiers.

Farine  T55

C’est aussi une farine blacnhe et contient moins de gluten que la T45.
On l’utilise quand on souhaite obtenir des pâtes, peu élastiques et qui ne se rétractent pas comme pour les pâtes à tarte (sucrée, sablée, brisée…), la pâte à choux, les gâteaux.

Farines  T65 et 80

Ce sont des farines semi-complètes. Elles ont conservé une partie du son de blé et sont plus foncées que les T45 et T55.
Elles contiennt moins de gluten et donc ont plus de mal à lever. Les préparations seront plus denses et compactes car moins aérées.
On les utilise souvent en boulangerie pour du pain. Mais elles s’utilisent aussi pour des pâtes à tartes, des gâteaux simples.

Farine  T110
C’est la farine semi-complète, avec laquelle on fait le pain complet.
Elle contient une part de son encore plus importante que les précédentes.

Farine  T150
Là nous avons la farine complète ou intégrale !
Elle contient la totalité du son des grains de blé et permet de faire le pain au son.

Avec ou sans gluten ?

Jusqu’à présent, on a évoqué la farine de blé et ses différents types.
Il existe d’autres farines produites à partir d’autres céréales, légumineuses ou graines : orge, maïs, riz, pois chiche, sarrasin, seigle, chataigne, petit épeautre, .

Rappelons que le gluten est responsable de plus en plus d’allergies ou d’intolérance

Farine avec gluten

Farine de blé
Farine d’épeautre (petit épeautre et grand épeautre)
Farine de seigle
Farine d’avoine
Farine de kamut
Farine d’orge

Farine sans gluten

Farine de chataigne
Farine de riz
Farine de maïs
Farine de blé noir ou sarrasin
Farine de pois chiche
Farine de quinoa
Farine de sorgho
Farine de coco
Farine de millet

Voilà un petit tour d’horizon des farines que l’on peut utiliser en pâtisserie.
A noter : une farine sans gluten ne permettra pas à une pâte de lever, on oublie les croissants ou les brioches.
On peut la mélanger à une farine contenant du gluten.
Le meilleur exemple est avec la farine de sarrasin qui permet de se régaler avec de bonnes galettes salées !

J’ai commencé il y a quelques mois à faire des essais de recettes sans gluten et j’avoue que j’ai parfois quelques déconvenues laughing Je poursuis l’aventure ! 
Dis moi si tu as déjà utilisé des farines sans gluten et quels ont été les résultats.

Et pour découvrir tous les secrets pour réaliser un dessert équilibré
contacte-moi pour organiser un atelier !

Histoire de goût et de saveurs

Histoire de goût et de saveurs

Voici les définitions du mot « goût » donné par le dictionnaire

  • Sens grâce auquel l’homme perçoit les saveurs des aliments
  • Saveur de quelque chose

Source : Le Robert

Goût vs saveur
Le goût est l’un de nos 5 sens et il se forme grâce aux saveurs. C’est la perception d’un aliment qu’on a en bouche.
La perception que l’on a d’un aliment c’est la saveur, qui est une combinaison de l’action de plusieurs sens : le goût donc et aussi l’odorat et le toucher.

 

Les 5 saveurs

Ce sont les papilles présentes sur la langue qui permettent de déterminer la saveur d’un aliment parmi les cinq qui existent :
sucré, salé, amer, acide ou umami.

Le sucré

La saveur « sucré » est sûrement l’une des plus appréciées.
Elle apporte une sensation douce et agréable en bouche, le sucré s’équilibre parfaitement avec l’amertume, l’acidité.

Exemples d’aliments à la saveur sucrée : fruits en général, carottes, patate douce, maïs, betterave,…

Le salé

Le sel a de plusieurs vertus : conservation, exhausteur de goût. Attention de ne pas en abuser pour autant, en trop grande quantité elle devient mauvaise pour la santé.
La saveur « salé » équilibre l’amertume et amplifie la saveur sucrée.

Exemples d’aliments à la saveur salée : fromage, anchois, sauce soja, viandes et poissons fumés

L’amertume

L’amertume équilibre le sucré et le salé.

Malgré un côté parfois désagréable, qui nous fait faire la grimace, l’amertume est bénéfique à notre organisme.
En effet, elle permet de stimuler l’estomac et de purifier l’organisme. En la consommant en début de repas (par le biais d’une salade par exemple), l’amertume ouvrira l’appétit !

Exemples d’aliments à la saveur amère : endive, brocoli, chou kale, salade frisée, café, pamplemousse …

L’acidité

L’acidité est une saveur qui se marie avec tout. Elle équilibre le piquant et l’amertume, elle révèle le salé et est adoucie grâce au sucré.

Exemples d’aliments à la saveur acide : fruits rouges, agrumes, fruits exotiques… Egalement le yaourt, le vinaigre, la tomate.

L’umami

L’umami est une saveur peu connue en Europe, et vient du Japon. Le mot « umami » peut se traduire par « goût délicieux ».
L’umami est présente dans de nombreux aliments, nous la consommons au quotidien, elle rassemble toutes les saveurs pour donner un goût délicieux à l’ensemble.

Exemples d’aliments à la saveur umami : sauce soja, produits fumés, miso, les algues ou les fromages affinés.

Les 3 classes d’aliments

On peut classer les aliments en 3 catégories autour du goût :

  • Les goûts à proprement parler (ou arômes)
  • Les exhausteurs de goût
  • Les diffuseurs de goût

Goût ou arôme

Ce sont les perceptions de l’aliment consommé que l’on ressent sur le palais et via le nez.
-> Vanille, cannelle, fruits frais, fève de tonka, cacao, fruits à coque, etc.

Les exhausteurs de goût

Ce sont des substances qui ne changent pas le goût d’un aliment, mais qui augmentent la perception gustative.
Le plus connu est le sel. La plupart sont fabriqués chimiquement (coucou le glutamate et l’ultra transformation).

Mon grand-père mettait toujours un peu de sel sur une tranche de melon pour faire ressortir le côté sucré.

Les diffuseurs de goût

Ce sont des substances qui ne changent pas le goût d’un aliment, mais qui allongent le temps de perception gustative.
Les principaux diffuseurs de goût sont : les matières grasses et l’air.

Un exemple assez courant de diffusion de goût : lorsque l’on fait infuser une gousse de vanille dans de la crème chaude pour une ganache. Le diffuseur est ici la crème riche en matière grasse.

 

Le but du jeu en pâtisserie est d’équilibrer les saveurs dans un dessert
pour avoir quelque chose d’harmonieux en bouche.

La pâtisserie, une activité bien-être !

La pâtisserie, une activité bien-être !

La pâtisserie, une activité bien-être !

Au-delà des recettes et de la technique, la pâtisserie procure du bien-être.

La pratique de la pâtisserie permet, selon moi, de :

Echanger et partager

Quand on parle d’un sujet qui nous passionne, on est toujours dans un bon mood, très enthousiaste.

Du fait que la pâtisserie s’apprend par la transmission, on est en contact avec au moins une autre personne. Qui n’a pas fait de gâteaux avec sa mère ou sa grand-mère étant enfant ?
C’est là que tout a commencé pour moi

Révéler ses talents

Malheureusement, j’entends parfois des femmes dire « Je suis nulle » , « Je ne vais pas y arriver » ou « C’est trop compliqué pour moi ». Et quelle n’est pas leur réaction quand elles ont fini avec un atelier en ma compagnie et qu’elles ont réussi à faire un superbe dessert !

Quelle fierté de passer de « Je n’y arriverai jamais » à « C’est moi qui l’ai fait » !

Là, la confiance en soi est fortement boostée !

S’offrir un moment à soi

Que ce soit seul.e, entre copines, en famille, s’échapper du quotidien, mettre le temps en suspens pour te consacrer à une activité que tu aimes, c’est tellement bénéfique.

Le temps passe tellement vite que parfois on a tendance à s’oublier. 

Tu recharges les batteries, même si tu es active, car tu fais quelque chose que tu aimes.

Par le passé, j’ai pu animer des ateliers en tant que salariée et voir la satisfaction des participant.e.s était une vraie récompense.

Voilà pourquoi, je me suis lancée. Pour partager mes connaissances et mon expérience mais aussi pour faire passer un bon moment et voir plein d’étincelles dans tes yeux.

Et toi, tu voyais la pâtisserie sous cet angle ?

Millefeuille vanille caramel

 Tu veux passer au next level en pâtisserie et dépasser tes croyances limitantes ?
Je peux t’aider !
Contacte-moi !

Les bienfaits des fruits rouges, atouts forme au quotidien !

Les bienfaits des fruits rouges, atouts forme au quotidien !

On est en plein dans la saison ! Au-delà de leur goût, ils possèdent des vertus pour la santé. Découvre les bienfaits des fruits rouges, atouts forme au quotidien !


✨Ils sont peu caloriques

Par exemple, pour 100g :
▪️ la framboise apporte 50 kcal
▪️ la fraise 38kcal
▪️ la mûre apporte 45 kcal
▪️ la myrtille 57 kcal

A condition, bien sûr, de ne pas les inonder de sucre ou de chantilly 😅

✨ Ils ont un pouvoir antioxydant

Les fruits rouges ont un fort pouvoir antioxydant : ils font partie des 20 végétaux en contenant le plus. Des antioxydants permettent de réduire le vieillissement cellulaire.

✨Ils sont riches en vitamine C

Et oui, les agrumes ne sont pas les seuls à en contenir ! Elle permet de stimuler le système immunitaire et de réduire la fatigue physique.

✨ Ils sont riches en potassium

Selon la variété, les fruits rouges contiennent 5 à 20 % des apports quotidiens recommandés, qui est essentiel pour lutter notamment contre l’hypertension, les crampes, la fatigue, …

Les fruits mais pas que…

Si l’on consomme les fruits,  les feuilles, les tiges ont également des vertus.
Les feuilles séchées de framboisier, de murier, les queues de ceries se consommeront sous formes de tisane ou d’infusion.

 

Voici un petit tour des bienfaits des fruits rouges. Chaque variété a aussi des atouts spécifiques.
Connaissais-tu ces vertus ?

 

Source : sites AprifelLes fruits et légumes frais 

Les secrets de fabrication du chocolat

Les secrets de fabrication du chocolat

Partons à la découverte du processus de fabrication du chocolat, cette gourmandise dont on se délecte, notamment en ce week-end de Pâques.
Tout comme le pain est réalisé à partir de grains de blé, le chocolat est aussi réalisé à partir de graines : ce sont les fèves de cacao issues du cacaoyer.

A la base, le cacaoyer

Le cacaoyer est un arbre tropical qui pousse principalement en Afrique (Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Cameroun), en Amérique du Sud (Brésil, Equateur, Colombie) et un peu en Asie (Indonésie, Malaisie), autour de l’Équateur.

Il mesure entre 5 et 7 mètres de haut, il porte des boutons, des fleurs et des fruits tout au long de l’année.
Les fleurs apparaissent directement sur le tronc et les branches principales et donneront les fruits, les cabosses.


Photo by Ly Le Minh on Unsplash

A l’intérieur des cabosses on trouve des graines, les fèves, à partir desquelles sera fabriqué le chocolat, qui sont entourées d’une pulpe blanche appelée mucilage.

Il existe trois grandes variétés de cacaoyers :

  1. Criollo
    Ces arbres fournissent un cacao très aromatique mais sont peu résistants, notamment aux maladies ; ils représentent 10% de la production mondiale
  2. Forastero
    Ces arbres sont robustes et produisent des cacaos plutôt amers ; ils représentent 70% de la production mondiale.
  3. Trinitario
    Ces arbres sont hybrides, croisements entre les deux variétés précédentes.
    Ils fournissent des cacaos assez fins ; ils représentent 20% de la production mondiale.

Processus de fabrication

Quelles sont les différentes étapes de transformation des fèves de cacao ?

1. La récolte

Deux fois par an, les cabosses sont récoltées dans les plantations.

2.L’écabossage

Quelques jours après la cueillette, les cabosses sont ouvertes puis vidées de ses fèves et du mucilage.

3. La fermentation des fèves

Elle dure entre 5 et 7 jours. Les fèves de cacao sont placées dans des bacs, un brassage est fait régulièrement pour avoir une fermentation homogène. Cela permet aux fèves de développer leurs arômes. Elles prennent une couleur brun

4. Le séchage

Il permet de faire diminuer le taux d’humidité des fèves, passant de 60% à 7-8%, évitant ainsi qu’elles ne moisissent. A cette étape, les fèves peuvent être envoyées aux chocolateries pour transformation.

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Photo by Héctor Emilio Gonzalez on Unsplash

5. La torréfaction

Tout comme pour les grains de café, les fèves de cacao sont torréfiées pour permettre le développement plus poussé de l’arôme. Les fèves sont passées dans des sphères rotatives dans lesquelles de l’air chaud (140°C environ) circule.

6. Le broyage

Les fèves sont chauffées à environ 70°C et sont passées dans un moulin pour obtenir une pâte fluide, appelée pure pâte de cacao. Elle a cette consistance du fait de la matière grasse qu’elle contient, le beurre de cacao, un peu plus de 50%. La pâte de cacao est utilisée de deux manières : la fabrication de cacao en poudre et la fabrication de chocolat. Pour la fabrication de chocolat, on passe à l’étape du conchage.

7. Le conchage

Selon le type de chocolat que l’on veut préparer (noir, lait, blanc), on fera les dosages de pâte de cacao, de sucre, de lait en poudre, de beurre de cacao, de lécithine à ajouter à la pâte de cacao.
Ce mélange sera chauffé à une température adaptée (entre 65° et 90° selon) et brassé dans de grandes cuves pour rendre le mélange homogène, développer l’onctuosité et les saveurs. A ce stade on peut y ajouter du beurre de cacao, de la lécithine de soja qui est un émulsifiant qui rendra le mélange plus homogène.

8. Le moulage

Le chocolat est tempéré, c’est-à-dire à une température idéale de travail afin d’avoir un chocolat stable et brillant. Puis il est utilisé pour être moulé sous forme de tablettes, des bonbons en chocolat ou des sujets de Pâques.

Après toutes ces étapes,on peut enfin déguster !

Il y en a encore pas mal à dire sur le cacao et le chocolat, ça fera l’objet de prochains posts .

Et voilà, tu en sais plus sur le chocolat et sa fabrication !

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